A Grand Bassin. Les Mimosas, 9 ans plus tard...
Nous sommes maintenant bien rodés pour recevoir nos hôtes de la Réunion, de métropole, d'Allemagne, de Suisse, de Belgique, du Luxembourg, d'Ecosse, des Etats Unis, des Mascareignes aussi.
Toujours le bon petit vin blanc issu de cépages Chardonnay de Lugny, associé au cassis de Dijon, en direct de d'Arcenant, près Nuits St Georges.
Beaucoup de travail pour entretenir le jardin et les bâtiments.
Nous partons faire nos courses toutes les 4 à 6 semaines.
Nous laissons toujours une nuit pour nous entre deux hôtes et nous recevons entre deux et quatre personnes et les enfants.
Depuis 2018, minimum deux nuits, nous recevons le lundi et mardi, le vendredi et samedi.
2018 est terminée avec son lot de difficultés liées à la fermeture du chemin du 12 janvier au 31 août et le mouvement de blocage de la fin de l'année.
Beaucoup d'espoir pour 2019.
A Grand Bassin. Les Mimosas.
Le 14 janvier 2010, Joceline m'a donné le feu vert pour lancer les travaux de notre maison et d'un bungalow pour recevoir nos clients à Grand Bassin.
Les plans étaient prêts. Il ne restait plus qu'à défricher, choisir les matériaux et les fournisseurs, réunir les fonds, creuser les trous, couler le béton, monter le charpente et la couverture, installer l'énergie solaire, l'installation électrique, les évacuations, la fosse septique et le bassin d'oxygénation, tout recommencer pour le bungalow, les terrasses, les accès, les lasures, j'en oublie forcément et enfin, emménager. Heureusement, il y a l'hélicoptère et le monte-charges et Robinson, maintenant. Fin des travaux prévue en 2047...
A Saint Paul, à Cambaie.
En Août 1988, j'ai créé ma petite activité de plafonds suspendus.
Le local fourni par la Commune de St Paul, un véhicule utilitaire acheté à crédit grâce à la Banque de la Réunion, j'étais paré pour recevoir les deux conteneurs de plafonds, isolation et effets personnels. J'habitais dans les hauts de Saint Paul, à Ruisseau et je travaillais à Saint Denis, Saint Pierre. Mes premiers clients ont été les commerçants en attendant le début du chantier prévu depuis la métropole, l'isolation du bâtiment de stockage de Prisunic dans le bas de la Rivière à Saint Denis.
Guy, mon premier collaborateur m'a rejoint en novembre pour la réalisation des plafonds de 2000 St Leu, puis Prisunic. A l'issue de ces deux chantiers, deux imprévus, les vacances du bâtiment et le 30 janvier 1989, Firinga le cyclone tropical intense le plus important que j'ai vécu à la Réunion jusqu'à aujourd'hui.
Beaucoup de dégâts sur les routes, la signalisation, les bâtiments qui ont stoppé net l'activité. Quelques semaines plus tard, après le rétablissement des routes, de l'eau, de l'électricité, du téléphone, l'activité a redémarré doucement pour panser les plaies des bâtiments. Le reste, c'est une fuite en avant pour répondre à la demande de mes clients nombreux et toujours pressés.
Octobre 2007, c'est la vente de l'Entreprise Ducrot, avec 22 salariés pour la plupart formés dans l'Entreprise. De nombreuses réalisations prestigieuses, merci à mes clients qui m'ont fait évoluer vers une qualité toujours recherchée et appréciée.
De Sanssac l'Eglise à Saint Paul.
J'habite à la Réunion depuis Août 1988. J'ai importé mon activité depuis la Haute Loire, Sanssac l'Eglise, un petit village de 850 habitants près du Puy en Velay.
J'ai créé cette activité en 1978. J'étais artisan, travaillant seul à la pose de plafonds suspendus et cloisons en plaques de plâtre. Mon premier chantier a été l'Immeuble Interconsulaire, un bâtiment de 5000 m2 qui abrite les bureaux de la Chambre de Commerce, la Chambre des Métiers et de la Chambre d'Agriculture. J'ai donc travaillé 10 ans seul dans cette activité, avant de rejoindre la Réunion, invité par un ami, Joseph Damour, que j'ai connu au Puy en Velay par les échanges entre les Chambres de Métiers.
Joseph a maintenant ouvert une table d'hôtes au Baril, le Pinpin d'Amour.
Avec Majo, Robinson, Loulou et K.roll